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Les nouveaux modes de déplacement en ville

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La taille des villes est amenée à s’accroître dans le futur et les spécialistes ont d’ailleurs prouvé que le budget accordé aux moyens de transport allait augmenter. Face aux préoccupations écologiques, les moyens de locomotion à deux roues électriques semblent être la solution adaptée. Trottinette électrique, Segway, vélo, gyropode… Focus sur ces nouveaux modes de déplacement en ville.

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L’indémodable vélo, le moyen de transport idéal pour les citadins

Le vélo figure parmi les moyens de transport les plus prisés du fait de sa rapidité et de sa maniabilité. Adapté autant aux zones rurales qu’aux zones urbaines, il est aussi apprécié parce qu’il présente un atout considérable pour la santé. Les habitants des grandes villes qui n’ont pas le temps de se consacrer à un sport, sont en effet très sensibles au fait que ce moyen de transport leur permet de faire de l’exercice au quotidien.

Comparé à la marche, le vélo est plus avantageux, car il permet de gagner du temps et de transporter plus de charges sur de courtes et moyennes distances. Dans les villes où les embouteillages, le prix élevé des stationnements et du carburant sont en défaveur de la voiture, le vélo est un mode de déplacement économique et maniable. Il peut également être utilisé en complémentarité des transports publics.

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De plus, le choix des modèles est aujourd’hui très varié : vélo électrique, vélo hollandais, vélo pliable, etc.… Il suffit d’en choisir un adapté aux usages et aux modes de déplacement. Pour être sûr de faire le bon choix, il est conseillé de se renseigner en ligne où vous pouvez bénéficier de vrais conseils de pro sur le site CommeUnVélo.

Autre avantage, le vélo n’est considéré comme un véhicule que lorsqu’il est conduit, ce qui signifie que les problèmes de stationnement ne se posent pas. Il peut en effet se garer partout, à condition de ne pas gêner le passage des piétons, de ne pas l’accrocher aux grilles privées ou encore de l’appuyer contre une vitrine.

Enfin, pour ceux qui ne pensent pas encore à acheter leur propre vélo, il existe des solutions de location sur de courtes ou longues durées, en fonction des besoins. Les bornes de location sont aujourd’hui présentes dans la plupart des points stratégiques en ville.

La trottinette électrique, pour allier tendance et praticité

La trottinette électrique ressemble à la trottinette classique, à ceci près qu’elle est équipée d’un moteur. Elle entre dans la catégorie appelée NVEI (Nouveaux Véhicules Électriques Individuels). Fini le temps où elle était réservée aux enfants, aujourd’hui les adultes peuvent l’adopter pour leurs trajets au quotidien. La trottinette électrique fonctionne comme une trottinette classique, sauf qu’il n’y a plus besoin de se propulser. Il suffit de mettre les deux pieds sur le plateau et diriger l’engin grâce au guidon. L’accélération et le freinage se font grâce à des gâchettes situées sur le guidon, comme pour le scooter.

Déplacement en ville : les nouveaux modesPour les courtes et moyennes distances, c’est un moyen de transport adapté puisque sa vitesse moyenne est de 25 km/h. Au-delà de cette vitesse, la conduite d’une trottinette électrique nécessite une carte grise. En effet, il existe des modèles très puissants qui peuvent aller jusqu’à 90 km/h.

Le côté pratique est au rendez-vous avec la trottinette électrique puisque son poids oscille entre 10 et 16 kg. Nul besoin d’être très fort pour le transporter dans les escaliers ou dans les ascenseurs. Leur autonomie varie, mais il existe des modèles qui pèsent jusqu’à 30 kg et qui sont très puissants. Ils sont moins pratiques à transporter, et il faut aussi garder à l’esprit que si ces types de modèles tombent en panne en route, il n’est pas possible de les utiliser comme une trottinette classique.

Du côté du prix, celui des trottinettes électriques varie entre 300 et 600 € en moyenne. Bien entendu, il existe des modèles très puissants qui vont au-delà de 50 km/h qui peuvent coûter jusqu’à 1 000 €. D’autres coûtent moins de 250 €, mais ne sont pas très puissants et ont peu d’autonomie. Il n’y a pas de réglementation en ce qui concerne les casques et protections lors de l’utilisation de la trottinette électrique, mais ils sont néanmoins indispensables, car son conducteur est très exposé dans le flot de la circulation.

Le côté fun de la gyroroue

Aussi connue sous le nom de monowheel ou monocycle électrique, roue électrique, ou e-roue ou encore roue gyroscopique. C’est un engin individuel utilisé pour les déplacements urbains, un moyen de transport composé d’une seule roue avec deux petites plateformes à côté destinées à y poser les pieds. Sa vitesse moyenne est de 30 km/h.

À l’instar du hoverboard, la gyroroue est équipée d’un système d’auto-équilibrage gyroscopique qui permet de la conduire très facilement puisqu’il suffit de rester droit pour être en équilibre. Le guidage se fait ensuite par le biais des mouvements du corps : pour avancer, il suffit de se pencher en avant, se tenir droit permet de rester sur place, la gyroroue recule lorsque l’on se place en arrière et il suffit de se pencher à droite ou à gauche pour qu’elle suive les mouvements du corps précisément.

‍La vitesse moyenne d’une gyroroue est de 25 à 45 km/h. Elle permet d’aller plus rapidement qu’en hoverboard ou en vélo, mais n’est pas très pratique pour transporter des charges sur des distances moyennes. Pour ce qui est de l’autonomie, la gyroroue a une batterie permettant de conduire sur une distance de 15 km pour les modèles les plus légers, mais il existe des engins dotés d’une batterie qui ont jusqu’à 180 km d’autonomie.

Côté maniabilité, le poids de la gyroroue va de 10 à 29 kg et les modèles équipés d’un très gros pneu peuvent être assez encombrants. Il est possible de les transporter sur des trolleys lorsqu’on ne les conduit pas.

Par rapport aux trottinettes électriques et aux hoverboards, la gyroroue est plus adaptée aux terrains accidentés grâce à son moteur très puissant et sa roue plus large qui offre plus de souplesse. Elle peut donc être conduite sur du bitume, sur l’herbe, la terre ou encore les chemins de randonnée.

Les avantages de la mobilité douce en ville : écologie et économie

La mobilité douce en ville possède de nombreux avantages, notamment pour l’environnement et l’économie. Les modes de transport traditionnels tels que les voitures individuelles sont responsables d’une grande partie des émissions de gaz à effet de serre. En utilisant des modes de déplacement plus respectueux de l’environnement comme le vélo, la trottinette électrique ou encore la gyroroue, nous pouvons réduire considérablement notre empreinte carbone.

Ces modes de transport sont souvent beaucoup moins chers que les moyens traditionnels. Le coût d’achat et d’entretien est généralement inférieur à celui d’un véhicule motorisé classique et il n’y a pas besoin non plus de payer pour du carburant ou un abonnement au stationnement dans certains cas.

Les nouvelles technologies ont aussi permis une meilleure organisation des transports en commun avec des applications mobiles permettant une planification rapide et efficace des trajets ainsi qu’une tarification transparente.

Utiliser un mode doux peut s’avérer être bénéfique pour la santé physique et mentale. La pratique régulière du vélo ou même simplement la marche peuvent contribuer à améliorer la condition physique tout en permettant aux utilisateurs de se détendre en profitant directement du paysage urbain.

Il est donc temps que chacun prenne conscience qu’il existe plusieurs alternatives aux transports polluants afin de limiter notre impact sur l’environnement. Les villes doivent continuer à encourager ces nouveaux modes doux grâce à l’aménagement d’infrastructures adaptées telles que les pistes cyclables sécurisées et les espaces réservés aux gyroroues.

La mobilité douce est une véritable solution pour les villes qui cherchent à améliorer leur qualité de vie et réduire leur pollution tout en garantissant un accès facile et rapide à tous les quartiers urbains.

Les réglementations en vigueur pour les nouveaux modes de déplacement urbains

Avec l’essor de la mobilité douce, les villes ont dû adapter leur réglementation afin de prendre en compte ces nouveaux modes de déplacement. Les règles varient cependant selon le pays ou même la ville concernée.

En France par exemple, depuis septembre 2019, les trottinettes électriques sont soumises à un code de la route spécifique. La vitesse est limitée à 25 km/h et il faut se renseigner avant d’utiliser un mode de déplacement non traditionnel afin de ne pas enfreindre la loi.

Les nouveaux modes doux ont le vent en poupe dans nos villes, mais leur popularité croissante nécessite une adaptation des réglementations pour garantir la sécurité de tous les utilisateurs ainsi que des autres usagers de la route ou du trottoir. Les gouvernements doivent donc continuer à travailler sur ces questions réglementaires pour permettre aux modes doux de s’imposer durablement comme une alternative crédible et attractive aux transports motorisés polluants.