Un roster bouleversé, des alliances improbables et des rivalités qui n’attendent qu’une étincelle pour embraser la scène : la WWE version 2024 n’a plus rien de prévisible. Les décisions du management, qui jettent désormais les têtes d’affiche dans la mêlée sans filet, bousculent les habitudes. Les superstars, privées de toute immunité lors du dernier draft, voient défiler de nouveaux adversaires et doivent composer avec la menace constante d’une trahison ou d’un clash inattendu.
Dans ce climat électrique, les contrats non renouvelés et les débats en coulisses fragilisent plusieurs équipes. La pression grimpe encore d’un cran avec la concurrence directe de l’AEW, qui pousse chaque catcheuse à repousser ses propres limites. Des rivalités que l’on croyait éteintes reprennent vie, attisées par un mélange de nouvelles règles et de stratégies affûtées.
Les rivalités féminines qui redéfinissent la WWE et l’AEW en 2024
Impossible d’ignorer l’attention portée à l’axe Belair Cargill : deux championnes par équipe, dont le règne s’est bâti sur des alliances calculées et une complémentarité redoutable. Pourtant, la tension est palpable. Jade Cargill, co-championne des Women’s Tag Team Championships avec Bianca Belair, pourrait tout faire basculer si une défaite venait fissurer leur entente. Les bruits de vestiaire enflent, et la moindre rumeur fait grimper l’attente autour de ce duo aux fondations fragiles.
En parallèle, Rhea Ripley poursuit son règne implacable sur la division féminine WWE. Sa domination dépasse largement Raw et Smackdown. Les résultats la placent en leader incontestée, mais la confrontation qui s’annonce contre Liv Morgan à WWE Bad Blood 2024 pourrait bien tout bouleverser. Morgan, longtemps sous-estimée, s’avance désormais avec la faveur des pronostics. L’équilibre des forces n’a jamais paru aussi instable.
Du côté de l’AEW, Toni Storm bouscule les repères. Son statut de numéro un au PWI 250 2024 couronne une trajectoire sans accroc. Dans le même temps, Giulia fait irruption à NXT, insufflant une énergie nouvelle à la division développement. Entre figures installées et arrivées percutantes, le catch féminin affiche une diversité et une vitalité inédites.
Voici les forces en présence qui dessinent le nouveau visage du catch féminin cette saison :
- Bianca Belair & Jade Cargill : alliance tendue, ceintures menacées
- Rhea Ripley : souveraine contestée, défi lancé par Liv Morgan
- Toni Storm : référence AEW, leader du PWI 250
- Giulia : révélation à suivre à NXT
Quelles confrontations attisent le plus les passions cette année ?
En 2024, le catch féminin quitte l’ombre. À la WWE, chaque show nourrit la rumeur d’une rupture imminente entre Bianca Belair et Jade Cargill. Les deux championnes, censées former un bloc solide, jouent en réalité sur une corde raide. Les spéculations sur une trahison de Cargill en cas de revers alimentent la tension. Toute la division des Women’s Tag Team Championships retient son souffle dans l’attente de ce possible point de rupture.
Une autre tension s’accumule autour du duel Rhea Ripley Liv Morgan. Ripley, jusqu’ici intouchable, voit sa suprématie remise en question. Morgan, qui grimpe dans l’estime des fans et des parieurs à l’approche de WWE Bad Blood 2024, joue la carte de la montée silencieuse mais déterminée. Ce face-à-face promet non seulement une confrontation de styles, puissance brute contre agilité tactique, mais aussi un choc d’ambitions. Si Morgan s’impose, la hiérarchie serait aussitôt chamboulée.
En filigrane, une autre affiche se prépare : Bayley face à Nia Jax. Bayley, incontournable depuis des années, doit désormais composer avec la menace d’une Jax annoncée comme favorite. Un combat qui rappelle que, dans ce milieu, personne n’est à l’abri d’un renversement brutal.
Pour mieux cerner l’ampleur des rivalités les plus suivies en 2024 :
- Bianca Belair & Jade Cargill : une équipe sous pression, la possibilité d’un coup d’éclat
- Rhea Ripley vs Liv Morgan : duel de générations, leadership en jeu
- Bayley vs Nia Jax : combat d’expérience et de puissance
Zoom sur les duels emblématiques : enjeux, surprises et rebondissements
Chaque affrontement phare de 2024 met en lumière la complexité nouvelle du catch féminin. Bianca Belair et Jade Cargill, championnes par équipe, incarnent une alliance solide en apparence, mais tout le monde sent que l’équilibre est précaire. Cargill, toujours imprévisible, pourrait choisir le moment décisif pour frapper. Le moindre faux pas, et tout s’effondre, projetant la division dans l’inconnu.
La rivalité Rhea Ripley Liv Morgan fascine. Ripley, qui a imposé son style et sa loi, fait désormais face à une Morgan en pleine ascension, déterminée à renverser l’ordre établi lors de WWE Bad Blood 2024. Chacune de leurs confrontations offre une réelle possibilité de bouleversement, et la division féminine tout entière se tient prête à accueillir un nouveau visage au sommet.
Chez AEW, Toni Storm continue d’imposer un rythme effréné. Numéro un au PWI 250 2024, elle force toutes les autres à se réinventer pour rester dans la course. À NXT, Giulia débarque et s’impose dès ses premiers matchs. Sa fraîcheur et son style inédit annoncent une série de nouveaux scénarios, confirmant que la surprise est devenue la norme dans le catch féminin.
Ce que ces rivalités révèlent sur l’évolution du catch féminin
En 2024, le catch féminin s’affirme comme une force incontournable. Les rivalités de cette année illustrent une transformation profonde, portée par des parcours variés et des styles de plus en plus affirmés. Rhea Ripley, troisième au PWI 250 2024, symbolise une génération déterminée à ne plus jouer les seconds rôles. Bayley, classée septième, conserve son statut de référence, même si la concurrence s’intensifie à chaque événement.
La montée en puissance de Liv Morgan (douzième du PWI 250) et l’arrivée remarquée de Giulia à NXT, régulièrement citée parmi les révélations, montrent la capacité de la WWE à renouveler sa scène féminine. Le sacre de Toni Storm au sommet du classement annuel valide, de son côté, l’influence croissante de l’AEW et la stimulation permanente qu’apporte la rivalité entre les grandes promotions.
Quelques données marquantes pour saisir l’ampleur du bouleversement :
- Belair (33ème) et Cargill (43ème) s’illustrent en duo, mais la tension de leur potentiel face-à-face plane sur toute la division.
- Le renouvellement des profils, la jeunesse des nouvelles venues et l’intensité des duels dessinent un paysage en pleine évolution.
- Les classements confirment le changement de cap : chaque événement devient une opportunité de surprendre et de raconter une histoire différente.
Le catch féminin, en 2024, ne se contente plus de promettre. Il impose sa réalité, portée par des résultats, des classements éloquents et une mobilisation du public qui ne faiblit pas. La prochaine cloche pourrait bien tout changer, une fois de plus.
